Le partenariat mondial pour l’éducation (aussi appelé Globalpartnership ou GPE) a été initié en 2002 pour promouvoir la coopération des acteurs internationaux dans le secteur de l’aide à l’éducation. Le but de cette collaboration est que tous les enfants du monde puissent accéder à l’enseignement primaire et qu’il y ait davantage d’égalité d’accès à l’école entre les sexes. Ce partenariat fait collaborer 59 états parmi lesquels des pays en développement pour qui la question de l’accès à l’éducation pour tous est primordiale.
La troisième conférence du partenariat aura lieu à Dakar le 8 février 2018. Celle-ci sera parrainée par la France et le Sénégal et traitera des sujets liés au financement du « seul fonds international dédié à l’éducation » pour reprendre l’expression de Macky Sall, président du Sénégal.
Depuis sa création, le partenariat a déjà mené de nombreuses actions qui ont eu de véritables effets bénéfiques à travers le monde. Ce sont 22 millions d’enfants supplémentaires ayant pu accéder à l’école primaire depuis 2003, 52 600 salles de classe construites et 300 000 enseignants formés grâce à cette mobilisation internationale.
Les enjeux en matière d’éducation à l’échelle mondiale restent particulièrement préoccupants. Selon l’Unesco, 31 millions de filles en âge d’être scolarisées à travers le monde n’ont pas accès à l’école primaire alors même qu’à l’heure actuelle, les deux tiers des personnes analphabètes sont des femmes. Bien que l’accès à la formation progresse, il s’agit pour les acteurs internationaux de proposer des solutions durables et innovantes qui permettront de répondre aux problématiques liées aux inégalités scolaires.
Sensibiliser les enfants aux inégalités à l’école qui existent en France et à l’étranger est d’une importance majeure pour de nombreux parents et enseignants. A l’échelle de la salle de classe, les problématiques prises en compte par le partenariat mondial pour l’éducation peuvent être expliquées aux plus petits pour que ceux-ci aient conscience de leur propre chance et puissent, peut être par la suite, s’engager pour faire changer les choses.